Agoraphobie : c’est quoi et comment la surmonter ?

Jusqu’à 10% de la population peut souffrir de phobies sociales, notamment la peur des lieux ouverts, la peur des étrangers ou la peur d’être dans un grand groupe. L’agoraphobie en est un aspect. Qu’est-ce qu’un agoraphobe a exactement à craindre ? Quelle est la gravité de la peur, qu’est-ce qui la cause et quels types d’aide sont disponibles pour la surmonter ?

Que signifie avoir une agoraphobie ?

Le nom « agoraphobie » vient des mots grecs pour « assemblée publique » (agora) et « peur » (phobos), et il décrit un trouble anxieux caractérisé par une attaque de panique dans un espace public bondé. On croit souvent qu’il est impossible d’obtenir de l’aide dans les espaces publics comme les rues, les ponts et les places, ainsi que les grands parcs. Vous pouvez également inclure des choses comme les magasins à grande surface, les centres commerciaux, les cinémas, les restaurants, les transports en commun, les taxis et les files d’attente.

En conséquence, la claustrophobie la peur d’être confiné dans des espaces restreints ou confinés est un symptôme courant de ce trouble. Pour ceux qui souffrent d’agoraphobie, les espaces publics comme les cinémas, les ascenseurs et les transports en commun semblent être des pièges ou des cages dont ils ne pourraient pas s’échapper.

Comment l’agoraphobie s’est-il développé ?

L’agoraphobie, sous toutes ses formes, se manifeste souvent chez l’adulte et peut se développer à tout moment en réponse à un stress psychologique tel qu’un accident, la perte d’un être cher ou la perte d’un emploi. L’adolescence est une période vulnérable pour le développement de l’agoraphobie, qui peut alors rester légère ou devenir grave, affectant le jeune adulte plus que quiconque.

Évitez l’ascenseur, ne traversez pas le pont, etc. C’est quelque chose que nous faisons tous régulièrement pour éviter des situations inconfortables. L’évitement des personnes phobiques peut atteindre des dimensions épiques, transformant même les activités routinières en épreuves terrifiantes. L’évitement pousse l’individu à s’enfuir et peut même le piéger dans sa propre maison.

Mis à part les difficultés quotidiennes, l’évitement est un mécanisme psychologique toxique qui alimente et renforce la réaction de peur. L’agoraphobie devient finalement « peur de la peur » et rend la vie insupportable pour la personne qui en souffre.

Quels sont les signes de l’agoraphobie ?

L’agoraphobie, comme d’autres phobies, peut causer ce qui suit chez sa victime :

  • un état de peur extrême caractérisé par des manifestations physiques telles que des palpitations cardiaques, un rythme cardiaque rapide, des douleurs thoraciques, un essoufflement, des sueurs, des nausées, des frissons, une sensation d’étouffement ou d’étranglement, des difficultés respiratoires, des étourdissements, des évanouissements et d’autres étourdissements les symptômes;
  • un cas grave d’anxiété ;
  • attaques de panique incontrôlables; fréquente pendant les épisodes d’agoraphobie actuels et passés.

Cette anxiété, ou la simple anticipation d’être réintroduit à la source de celle-ci, conduit à un comportement d’évitement. De nombreuses phobies dites « sociales » sont liées à l’agoraphobie tant leurs symptômes et leur traitement sont similaires. Extrêmement variés, ils peuvent aller d’une phobie spécifique telle que l’érythrophobie ou la peur de parler en public à un blocage complet des interactions sociales empêchant le malade de sortir de chez lui.

Comment se guérir de l’agoraphobie ?

L’objectif de la prise en charge thérapeutique de l’agoraphobie est de réduire l’anxiété globale et les attaques de panique, ainsi que les symptômes physiques qui accompagnent un pic d’anxiété. Différentes formes de psychothérapie, telles que des exercices de respiration profonde, un entraînement à la relaxation ou une suggestion hypnotique, peuvent être recommandées. L’objectif est d’aider le patient à apprendre à se détendre au quotidien tout en lui apprenant à reprendre le contrôle de son corps et à ralentir son rythme cardiaque. Le thérapeute peut décider qu’un médicament est nécessaire, mais la thérapie est toujours la première ligne de défense.

Comment la thérapie peut-elle aider à surmonter une agoraphobie ?

Un meilleur sentiment de maîtrise des événements de la vie est l’un des nombreux avantages de la thérapie. Le but de ces techniques est de vous aider à « apprivoiser » l’anxiété associée à l’agoraphobie, ou à faire face à une circonstance qui vous ferait normalement vivre les débuts d’une attaque de panique sans réagir en fuite ou en combat.

L’anxiété peut être traitée par la thérapie cognitive et comportementale (TCBT), en se concentrant notamment sur l’image de soi du patient. Cette thérapie aide le patient à se désensibiliser aux circonstances anxiogènes, d’abord dans son imagination, puis progressivement dans le monde réel. Plus tôt elle commence, plus grandes sont ses chances de réussir à reprogrammer sa peur. Ne présumez pas que vous serez soudainement incapable de poursuivre votre vie normale pour consulter. Essayez de ne pas ignorer la communication avec d’autres personnes qui comprennent votre situation et qui peuvent vous apporter réconfort et conseils.

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